La ligne de St Paul à Montbrison
La gare de Lyon St Paul se situe au cœur du quartier St Paul dans le Vieux Lyon, au pied de la colline de Fourvière sur les bords de Saône.
C'est une gare en cul de sac avec six voies à quai réaménagée pour permettre l’exploitation de la ligne avec les tram-Train. A la sortie de la gare, la double voie s'engage sous le tunnel de Loyasse d'une longueur de 1400m. Au débouché de celui-ci est implantée la gare de Gorge de loup, ou existait un ancien dépôt des matériels du temps de la compagnie des Dombes et du Sud Est (D.S.E.). Depuis l'ouverture de la ligne D du métro, c'est un important centre d'échange et de correspondance du réseau de transport en commun de l'agglomération lyonnaise. De là, part la liaison avec la ligne impériale Paris - Lyon - Marseille.
La ligne à voie unique passe sous le viaduc de l'autoroute du Soleil puis dans le tunnel des amants. Elle passe ensuite au-dessus de la route nationale 7 sur un pont métallique et arrive à la gare d'Ecully la Demi-Lune. Dans un tissu urbain moins dense, la ligne croise à nouveau la nationale 7 . Un raccordement direct en courbe très serrée permet aux Tram-Train de rejoindre directement Brignais. Après la bifurcation vers Brignais, on entre en gare de Tassin, au croisement de la ligne de ceinture ouest, Badan - Lozanne - Paray le Monial. Cette gare est le centre névralgique de la ligne puisqu'elle télécommande tous les équipements et installations de sécurité depuis St Paul jusqu'à Sain Bel.
Avant d'atteindre Charbonnières les Bains, station thermale connue pour les traitements de l'anémie et de l'arthrose, la ligne passe la halte du méridien. A la halte du Casino, les passagers peuvent accéder directement au casino " Le Lion Vert ".
A partir de la Tour de Salvagny, la ligne s'élève jusqu'à Fleurieux sur l'Arbresle dans un environnement où l'urbanisation s'intensifie, avant de rejoindre à l'Arbresle la ligne de Roanne, élément de la transversale Lyon - Nantes. La ligne entre alors dans la vallée de la Brévenne et l'on arrive à Sain Bel où se termine depuis 1991 la desserte voyageurs TER de l'Ouest Lyonnais.
Dans un cadre maintenant rural, la ligne serpente dans le fond de la vallée, passe Bessenay, La Giraudière, gare des villages de Courzieu et Brussieu pour grimper en rampe continue de 18mm/m jusqu'aux carrières " de la ville " appelée ainsi, car propriété de la ville de Lyon et exploitée à la fin du XIX° siècle pour produire les pavés garnissant les rues de Lyon, et de la Patte. De celles-ci sont extraits des granulats, expédiés par trains complets de 1600 tonnes. C'est ici que se finit l'exploitation commerciale de la ligne. Peu après être passé sous le pont des soupirs, où la longue montée se termine au grand soulagement des chauffeurs des locomotives à vapeur. La vallée s'élargit et l'on arrive sur le plateau ou se situe Ste Foy l'Argentière, terminus du train touristique. Au-delà, la voie est déferrée depuis 1960, l'exploitation ayant cessé en 1955 entre Montrond les bains et Ste Foy l'Argentière.
Entre Ste Foy l’argentière et Montbrison, on aperçoit depuis la route départementale, anciennement Nationale 89, des vestiges de la ligne, ancienne maison de garde barrières, gares, viaduc sur la Loire à Montrond les bains.
La ligne a été remise en service sur 5km de Montrond les bains à Bellegarde en forez pour permettre le transport de granulats vers St Etienne.